The Fortunate
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 gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot.

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Gaël K. Mercier
Gaël K. Mercier



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gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. Empty
MessageSujet: gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot.   gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. Icon_minitime1Mar 16 Nov - 19:33



gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 688621NicolasBemberg2png
« Croire en Dieu est une perte de temps.
Croire en quoi que se soit, un échec cuisant.
Je vais beaucoup mieux depuis que je n'ai plus foi en rien.»


Mercier, Gaël Kaiden ;; —
4 novembre 1986 ; Franco-Allemand ; 24 ans
; bisexuel ;
feat. Nicolas Bemberg
To Bring Things To A Head




♦️ Quel est le prix de ta vie ? ♦️


Ceci est un petit formulaire à remplir, en plus de ta présentation. Rien de bien méchant (quoique), rassures toi. Ce formulaire est spécialement dédié aux LeatherFace, puisqu’après tout, ils ont tout à fait le droit de savoir qu’elles sont tes limites, n’est ce pas ? Même s’ils se feront sans doute un plaisir de te les faire dépasser…

Es-tu prêt à te donner corps et âme à LeatherFace ? [X] oui [ ] non
Jusque où serais-tu prêt à aller dans tes missions? peu importe, si ça peut tuer l'ennui...
Serais-tu prêt à tuer tes parents pour sortir du manoir? [X] oui [ ] non
Et ton chat? [X] oui [ ] non
Et ton chien? [X] oui [ ] non
Serais-tu prêt à empailler ta sœur pour sortir? [X] oui [ ] non
Situation : LeatherFace te propose, contre ta vie, d'égorger un chat et de le pendre dans le hall. Le ferais-tu? [X] oui [ ] non


♦️ Et toi ? ♦️



Pseudo et/ou Prénom : Manon, Mushu, Maoui, Lou,... faites vos courses.
Âge : au moins ça...
Nationalité : Belge.
Double-compte ? : [ ] Yop ! [X] No.
Depuis combien de temps faites vous du rp ? : Je dirais... 4-5 ans avec des périodes de flottement.
Quelque chose à dire sur le forum ? : il nous a fallu du temps pour commencer, mais au bout du compte on a tout géré xD
Es-tu plutôt gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 748800 ou gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 9692 ? : gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 9692
gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 507104 ou gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 366123 ? : gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. 507104
(j'avoue ne pas saisir le sens des deux dernières questions, mais c'est drôle quand même)




Dernière édition par Gaël K. Mercier le Dim 21 Nov - 21:25, édité 1 fois
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Gaël K. Mercier
Gaël K. Mercier



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MessageSujet: Re: gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot.   gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot. Icon_minitime1Mar 16 Nov - 19:36

Le passé est un prologue…




« Un jour, j'ai décidé d'être con. Depuis ça me réussit plutôt bien. »



« Scheisse, Gaël. Arrêtes de jouer au débile. Ça n'a aucun sens ! » Oh que si ça avait un sens, ce type lui tapait littéralement sur le système ! Lui, son humour de merde et son accent ridicule. D'ailleurs... « Ta gueule Fabian ! Et arrêtes de m'appeler, tu me saoules à écorcher mon prénom ! » Pas qu'il y tienne, mais merde à la fin. Gaël, ce n'est quand même pas si compliqué. "Kiki était cocotte, et Koko concasseur de cacao. Kiki la cocotte aimait beaucoup Koko le
concasseur de cacao. Mais Kiki la cocotte convoitait un coquet caraco kaki à col de caracul. Coco le concasseur de cacao ne pouvait offrir à Kiki la cocotte qu'un coquet caraco kaki mais sans col de caracul. Or un marquis caracolan, caduque et cacochyme, conquit par les coquins quinquets de Kiki la cocotte, offrit à Kiki la cocotte un coquet caraco kaki à col de caracul. Quand Koko le concasseur de cacao l'apprit, il conclut : je clos mon caquet, je suis cocu !" ÇA, c'est chiant à dire ! Ok, c'était peut être un prénom trop francophone pour un Allemand du fin fond des forêts, mais tout de même, ça faisait près de cinq ans qu'ils se connaissaient et étaient forcés à se côtoyer tous les jours. D'ailleurs, pour Gaël ça y était, cinq ans s'en était trop ! Déjà qu'il n'aurait jamais du se retrouvé ici... mais soit, ce n'était pas le moment de ressasser le passé. Il devait se dépêcher de récupérer ses affaires et filer avant que les surveillants, faisant leurs rondes, n'ait fermé toutes les issues. « Et tu comptes faire quoi une fois "libre" comme tu dis ? T'as rien ! ». Là, il marquait un point. Gaël n'y avait pas vraiment réfléchi, ou tout du moins une marche à suivre n'était pas apparue clairement dans son esprit, mais il ne se laissa pas décontenancer. Il devait partir d'ici, quoi que ça lui coûte, avant de devenir complètement fou. Il ne prit pas la peine de répondre à son camarade de chambre, il avait mieux à faire que d'argumenter devant un abrutit. Le jeune ado ouvrit vivement sa garde robe et en sortit un sac de sport qu'il posa rapidement sur son lit grinçant et inconfortable. Il avait beau ne pas avoir beaucoup d'affaire, il ne pouvait pas tout emporter pour autant et faire un choix s'avéra plus difficile que prévu. La plupart des vêtements qu'il planqua dans son sac étaient de ses plus chauds. Il ne savait pas où il dormirait désormais, il fallait se préparer à coucher sur le trottoir... Ça ne lui faisait pas peur, il était prêt à n'importe quoi pour partir d'ici. Il devait rentrer chez lui, en France il se sentait comme un étranger. Ce n'était pas faute d'être né ici pourtant. Pas faute d'avoir un compatriote Allemand comme voisin de couchette non plus... en parlant du voisin, voila qu'il le toisait avec colère. Que lui voulait-il bordel de merde !?! Le jeune Mercier n'en avait cure et n'y prêta même pas attention, entassant encore un pull dans son sac. Il ouvrit rapidement sa table de chevet et en sortit une farde de cigarette, un petit couteau, quelques effets personnels, un bouquin et quelques capotes. On ne sait jamais. « Et moi ? ». Quoi lui ? Il voulait tout de même pas qu'il l'emmène, c'était aussi pour être débarrassé de lui qu'il s'en allait, nom d'un chien. Les sourcils froncés, Gaël contenu tant bien que mal un nouveau "Ta gueule" et s'allongea à plat ventre sur le sol. Plongeant dans l'obscurité sous son lit, il lui sembla un instant suffoquer. Tout ce qu'il respirait c'était la poussière qui s'était accumulée la dessous. Preuve que les femmes de ménage n'étaient que de grosses glandeuses, juste bonnes à planquer la crasse sous les carpettes. La pièce n'était illuminée que par une ampoule économique mal vissée et la dessous il ne voyait pas grand chose. Il ne lui fallut toutefois pas longtemps pour retrouver cette planche bancale du parquet sous laquelle il planquait ce qu'il avait de plus précieux. Les vols n'étaient pas choses rares dans l'établissement, il le savait. Pour cause, il était le premier a voler ses camarades. Il n'y avait pas grand chose, tout au plus deux centaines d'euro. Ça ne lui suffirait pas pour vivre par lui même pour très longtemps, mais c'était déjà mieux que rien. « Et Mélanie tu en fais quoi ? ». Cette fois Gaël ne put réprimer un juron. Depuis quand avait-il des comptes à rendre à qui que se soit ? Surtout à lui ! Il n'avait rien demandé lui, il aurait pu vivre sans ces deux pots de colle. Se relevant et époussetant vivement ses habits, le jeune franco-allemand finit par river son regard bleuté sur son congénère. Ce n'était pas un regard sympathique, loin de là. « Quoi toi ? Quoi Mélanie ? Tu penses vraiment que je vais continuer à pourrir ici juste parce que sans moi la bande à Dimitri serait encore en train de te taper dessus et que si je pars ça va recommencer !?! Tu crois que j'en ai vraiment quelque chose à foutre de cette gonzesse débile qui du jour au lendemain s'est autoproclamée "petite amie". On est pas ami Fabian, tu t'es mis cette idée dans la tête tout seul ! Ça fait cinq ans que tu me saoules, oublies moi ! » Il jeta ses dernières affaires dans son sac, attrapa vivement sa veste et sa grosse écharpe et se sorti une clope. Fabian semblait furieux, ça lui importait peu, mais connaissant le bonhomme il était certain que ce type aurait fait capoter son évasion. Il fit semblant d'inspecter une dernière fois la chambre et s'empara discrètement de la seule clé de la pièce. Sans un dernier regard, il sorti de la pièce et, avant que le jeune homme n'ai pu le rattraper, ferma la porte à clé. Déjà Fabian s'excitait sur le pauvre bout de bois, causant un bruit assourdissant dans les couloirs vides et propices à l'écho. Il allait alerter tout le bâtiment à crier ainsi, Gaël n'avait plus beaucoup de temps devant lui avant qu'un surveillant ne pointe son nez. D'un pas vif et félin, le jeune homme prit couloir sur couloir, se retrouvant vite coincé devant les portes qui menaient à l'étage supérieur. Les pions devaient être en ronde de ce coté là en ce moment, c'était le dernier étage à clore et le seul du bâtiment avec une issue de secours par la même occasion. Celle-ci était constamment surveillée afin que les habitants ne puissent faire le mur impunément, mais Gaël avait repéré un flottement dans les horaires lorsque le gardien allait prendre sa douche. Il ne restait plus qu'à prier un bon coup pour que les surveillants soient occupés au bout du couloir opposé et que le gardien soit ponctuel... de toute façon il n'avait pas le temps de trouver un plan B. Encore ici, il entendait toujours Fabian gueuler nombre d'infamies en allemand et des pas dans son dos le forcèrent à se grouiller de passer. Par chance, il avait bien calculé et en moins d'une minute il était dehors. En moins de cinq il s'éloignait déjà. Gaël a presque quinze ans, fils d'un politicien français et d'une universitaire allemande, il laisse derrière lui sans un regret une volatile fumée bleutée et l'orphelinat dans lequel il avait passé toute sa vie jusqu'à présent.






« Je gagne ton mois de salaire en trois jours. Et moi au moins, je baise. »



F L A S H B A C K

S'acclimater à une nouvelle vie est moins difficile que ça n'en à l'air quand c'est notre choix. Le plus dur c'est peut être le froid en fait. En journée ça allait, il avait de quoi s'occuper. Il cherchait un peu de bouffe, il se faisait tout petit, il visitait et puis lorsqu'il en avait marre il levait le pouce sur le bord de la route et attendait qu'on veuille bien de lui. Il n'avait aucune idée de sa destination finale, tout ce qu'il savait c'est qu'il devait aller vers l'est, toujours plus vers l'est. Passer la frontière. Il n'en était plus si loin aujourd'hui. Cela faisait près de deux mois que Gaël vivait dans la rue, en route vers l'Allemagne. Il était parti avec un chouilla plus de deux cent euros et ce matin, il avait dépensé son dernier cent. Il était dans la merde. Il le savait qu'il n'aurait jamais du s'offrir cette guitare d'occasion pour son anniversaire, encore moins cette cuite monumentale qui l'avait poussé à acheter la dite guitare dans un moment de joyeuseté intense. Non seulement il avait souffert au réveil, mais en plus ça faisait un bagage en plus à trainer sur le dos. Mais soit, il l'avait et au bout du compte elle lui servait de temps en temps à gagner de quoi s'acheter à bouffer, malgré qu'il soit loin d'être un bon musicien.
« Oh mon dieu, vous m'avez fait peur ! » Ce cri le tira rapidement de la somnolence dans laquelle il s'était doucement enfoui en se calant là, sous l'escalier. Il faisait souvent ça. La nuit tombée il attendait patiemment aux alentours d'un immeuble qu'un des occupants revienne, ouvre la porte du hall et il tentait rapidement de coincé la porte sans se faire remarquer. Toute menace disparue il rentrait et se planquait dans un coin pour dormir un peu. Ça lui avait déjà causé quelques problèmes, mais c'était ça ou dormir dehors et en ce moment il avait besoin de rester au chaud, une sale crève le guettait. Généralement il se faisait discret et s'arrangeait pour entrer dans l'immeuble le plus tard possible pour qu'il y ai peu ou pas de passage, mais il arrivait que les gens aient des horaires étranges. Comme cette dame face à lui, semblant plus surprise qu'apeurée. Il se releva doucement, s'apprêtant déjà à déserter les lieux au plus vite lorsque, la voix plus douce, l'inconnue s'adressa à lui. En temps normal il ne lui aurait pas répondu, se contentant de partir à la recherche d'un autre immeuble la tête dans le cul, mais ce n'était pas tout les jours qu'on lui proposait ceci: « Ça ne doit pas être très confortable ici. Je ne promets pas que mon canapé l'est beaucoup plus, mais vous voulez monter ? ». Non, ça, on ne lui avait encore jamais proposé. S'il eut l'air surpris, il se repris rapidement. Toisant la femme du regard, il en était arrivé à la conclusion qu'elle n'était pas très nette... Elle devait avoir dans la quarantaine, la vieille quarantaine, plutôt bien conservée à vrai dire. Son visage était fin et doux, ses grands yeux noisettes semblaient briller d'un petit quelque chose de vicieux alors que son sourire était à la fois tendre et amusé. Soit il avait réellement une bonne bouille malgré ses deux mois dans la rue, soit elle n'avait aucune notion de danger. Pas que Gaël soit tenté de lui faire du mal, mais n'importe qui d'autre aurait pu. Sans un mot, le jeune garçon de tout juste quinze ans, se détourna pour avancer d'un air las vers la grande porte d'entrée. Arrivé devant, il sentait que la femme n'avait toujours pas bougé, il était même certain qu'elle le regardait, et les courants d'air froid passant sous le vitrage le firent douter. « C'est quoi votre prénom ? ». Il s'arrêta, pensif. Peut être qu'il ne devrait pas lui dire son prénom. Quelques semaines plus tôt, alors qu'il ne s'était pas encore beaucoup éloigné de l'orphelinat, il avait repéré une sorte d'avis de recherche. Il avait du se faire plus petit encore, déguerpir rapidement. Une fois qu'il s'était senti un peu plus en sécurité, il avait dépensé ses premiers euros pour se faire couper et colorer les cheveux. Une sorte de camouflage en quelque sorte. Il avait néanmoins continué d'avancer à vive allure. Ce n'est que depuis quatre-cinq jours qu'il se permettait de nouveau de rester plusieurs jours au même endroit. Toutefois, un homme averti en vaut deux et, même s'il n'était pas certain que l'avis de disparition ait fait autant de trajet que lui, il préféra mentir. « Adrien » répondit-il froidement en se tournant vers l'inconnue. C'était le premier nom qui lui était venu à l'esprit, il ne savait pas trop pourquoi. Peut être parce que c'était un prénom bateau par excellence. Le nombre de gens s'appelant ainsi devant être hallucinant. Il aurait pu choisir Nicolas, Thomas, Maxime, Antoine, Mathieu, David, Lucas, Martin, Romain, Julien, Kevin, c'était pas le choix qui manquait, mais au bout du compte on s'en fout de son faux prénom. La dame lui adressa un adorable sourire tout en appuyant sur le bouton d'appel de l'ascenseur. « Et bien Adrien, à moins que vous ayez peur que je ne vous viole sur le trajet de l'ascenseur, venez au moins boire un café bien chaud. » Était-ce bizarre que le premier malheur auquel elle pensait fut le viol ? J'aurais tendance à vous dire que oui, mais ça n'aurait rien changé à la décision de Gaël de toute façon. Il rebroussa chemin, la suivant dans l'ascenseur. Ne viens pas te plaindre, je te l'avais dit que c'était bizarre.
Bon ça n'avait pas été à proprement parlé un viol, il était en quelque sorte consentant, mais à coté de ça il s'était quand même fourré dans de beaux draps. (Pardonnez le jeu de mot bidon) Elle lui avait proposé un peu d'argent et la possibilité de crécher chez elle et contre toutes attentes, même la sienne, il n'avait pas même trouver cela répugnant. Minimisant ce qui était, appelons un chat un chat, de la prostitution au bout du compte. « Anna » lui avait-elle donné comme seule présentation. Cela faisait maintenant trois jours qu'il couchait chez elle et par la même occasion avec elle. Vivre au chaud, "normalement", l'avait aidé a reprendre du poil de la bête et il sentait de nouveau ce besoin de partir rapidement. Anna était au boulot, s'il avait bien tout suivi elle était avocate et n'avait de temps que pour son métier, elle ne rentrerait pas avant dix-neuf heure. Il avait encore un peu de temps devant lui. Sautant rapidement dans la douche, il ne trainassa pas longtemps sous l'eau bouillante et se sécha rapidement avant de regagner la pièce principale de l'appartement. Il s'alluma machinalement une clope et stoppa tous mouvements. Organisons-nous. Cette gonzesse était avocate et la dimension de son appartement ne laissait aucun doute: elle était pleine au as. Maintenant il restait à espérer qu'en plus elle soit stupide et naïve assez que pour laisser une partie de son pactole chez elle. C'est une autre histoire. Alors que ces vêtements, fraichement lavés, séchaient enfin sur le balcon, il entreprit de fouiller. Ne négligeant aucun tiroir, aucune armoire, aucun coin. Après une heure de fouille et trois cigarettes, il avait trouvé moins qu'il ne l'avait espéré. Tout au plus quelques bijoux intéressants et une petite liasse de billet. Bon il y avait quand même un petit trois cent euro là dedans, ça ferait l'affaire pour un moment s'il ne faisait plus le con. Après avoir chipé un ou deux paquets de biscuits et une grande bouteille d'eau, il boucla son sac, s'habilla et partit enfin. Là, revenu dans la rue, il eut l'impression de pouvoir respirer à nouveau et après avoir marché une dizaine de minutes pour s'éloigner du quartier, il finit par lever le pouce.

F I N F L A S H B A C K

Cela avait commencé comme ça, un peu plus de deux ans plus tôt. Aujourd'hui, il était bien arrivé en pays allemand et c'était devenu son quotidien. Un peu hors du commun comme vie c'est vrai, mais avec le temps il avait commencé à s'y faire. Après le trottoir, il ne lui avait pas fallu trop longtemps pour monter d'un grade. Du haut de ses dix-sept ans il en paraissait facilement trois de plus. La mâchoire carrée, le mètre quatre-vingt-cinq, la ligne fine mais robuste, l'air sur de lui. Se faire une petite liste de cliente de luxe fut aussi facile que d'arracher sa sucette à un nourrisson. En plus, une fois qu'elles avaient dépassé les quarante ans, elles étaient plus généreuses. Ce n'était pas pour lui déplaire, encore moins maintenant qu'il s'était trouvé un toit et avait un loyer à payer.






« Si ça ne tenait qu'à moi, on vivrait dans une société anarchique. Le seul problème serait peut être que je serais alors dans les premiers à se faire buter si on laissait aux gens la liberté de tuer les enfoirés. »




« Gaël, putain qu'est ce que je t'ai dit sur la cigarette !?! DEHORS ! ». Roooh mais quel rabat-joie ce type tout de même. Ne pouvait-il pas le laisser tranquille avec ces règles à la con ? Il avait déjà ouvert la fenêtre, c'était un bon début. Assis nonchalamment sur une chaise haute de la petite cuisine, Gaël haussa un sourcil, tira lentement sur sa cigarette et recracha, dans un sourire espiègle, la fumée à la figure de son... son... il n'y avait pas vraiment de nom pour qualifier l'homme face à lui. De son con !?! C'était ce qui pouvait le mieux résumer la situation. Le con en question, Dominik de son ptit prénom, ne s'offusqua pas d'un geste aussi puéril, il avait l'habitude. Autant des jours on n'imaginait qu'avec beaucoup de mal que Gaël n'avait que dix-neuf ans, autant parfois on lui en donnait beaucoup moins. La fumé dissipée, il afficha même un sourire, se penchant lentement vers le jeune toxico pour lui voler un baiser. Et après ça il voulait donner l'impression d'avoir un minimum d'autorité. Gaël l'avait repérer, ce type était un véritable loukoum au fond, à tel point qu'il avait finit par tomber amoureux du jeune homme. De ces yeux bleus, de les lèvres fines, des ses cheveux en pétard, de son je m'en foutisme légendaire, mais surtout de sa jeunesse. Il était devenu son étincelle de vie au beau milieu de la routine du quarantenaire. Et ça, mine de rien, ça faisait l'affaire du jeune homme qui avait trouvé en lui un nouveau débile à rouler dans la farine, à qui extorquer le plus possible et à quitter une fois qu'il en aurait marre de jouer l'amoureux. Car oui pour que cela fonctionne Gaël feignait depuis plusieurs mois de s'être épris de cet homme las, aux yeux chocolat. Ce qui n'était pas une mince affaire pour lui. Déjà parce qu'il ne savait pas vraiment comment on se comportait quand on était amoureux, ne l'ayant jamais vécu ou alors il n'en avait pas été au courant. Ensuite, par ce que les papouilles, les rendez-vous niais, les sourires énamourés et toutes ces choses débiles de couple lui semblait aussi rébarbatives que contre nature. Et finalement parce que Dominik n'était pas franchement son genre. Physiquement il n'allait pas se plaindre, le banquier était relativement bien bâtit. La peau ne pendait pas encore de partout, niveau rides il n'en était encore qu'à celles qui vous rendent sexy, il s'entretenait un minimum... Par contre pour ce qui était du reste... Il n'avait aucune jugeote, il était naïf et passif, un véritable assisté qui se satisfaisait parfaitement de son train train quotidien métro-boulot-dodo. Il n'y avait aucun défi à se servir de lui. Il se laissait faire dans n'importe quelles circonstances, s'écrasant aux premières envies de Gaël. Si, extérieurement, le quarantenaire semblait être de ces hommes virils et collectionnant les conquêtes, au bout du compte ce n'était en fait qu'une midinette. Gaël fut contraint de sortir de ces bien gracieuses pensées. Une paire de lèvres chaudes s'étaient attaquées à son cou, par automatisme il pencha légèrement la tête et alla perdre sa seule main libre dans les cheveux noir de son homologue, tirant une dernier fois sur sa clope. « Ça te tente un restaurant ce soir mon cœur ? ». Un frisson parcouru l'échine du plus jeune. Un frisson que le plus vieux prenait le plus souvent pour du désir et auquel il répondait toujours en se collant un peu plus à lui. S'il savait... ce n'était rien de plus qu'un frisson de dégoût. Plus que toutes autres simagrées de couple, Gaël détestait particulièrement les petits noms. Mon coeur, mon chéri, mon ange, mon amour, mon lapin, mon poussin, et il en passait et des meilleurs,... de quoi lui donner instantanément la gerbe. Ressemblait-il vraiment à un poussin nom de Dieu ? Lui, du haut de son mètre nonante-deux (quatre-vingt-douze), de ses septante-cinq (soixante-quinze) kilos de muscle (mouahaha), de son visage carré et de sa voix brumeuse et masculine on le comparait à cette affreuse petite chose qui cuicuitait sans cesse et qu'on pouvait écraser d'un coup de pied ! N'importe quoi. Il laissa filé, gardant inlassablement le silence. Non il n'avait pas envie d'un resto, pas plus qu'il n'avait envie de passer sa soirée avec le vieux d'ailleurs. C'était à chaque fois ennuyeux, enfin presque chaque fois. Gaël poussa doucement l'homme, se dirigeant simplement vers la salle de bain. « Tu vas être en retard au boulot. » ajouta t-il finalement comme seule réponse. Sous l'eau de la douche il se sentait à la fois en vie et complètement anesthésié. Il avait l'impression d'être revenu à l'orphelinat. D'être de nouveau enfermé dans un style de vie qui ne lui convenait pas, dans un endroit où il ne se sentait aucunement chez lui. Il s'y était fourré seul bien entendu, goutant avec jubilation aux joies de l'opulence, du caprice et de la facilité, mais au bout du compte rien ne le raccrochait vraiment ici.

On frappa à la porte, Gaël traina des pieds. Il était quasiment certain que c'était Dominik qui s'était réveillé et qui venait le trouver pour demander plus de amples explications. Il hésita donc à ouvrir la porte, il était occupé. Une fois de plus il préparait son sac. Une fois de plus, il allait partir. Il occulta donc tout simplement les coups à la porte et termina ses affaires dans la plus grande discrétion. Il allait finalement s'approcher de la porte pour vérifier s'il y avait encore quelqu'un derrière lorsqu'on cogna une fois de plus, mais cette fois une voix qu'il ne connaissait pas résonna dans le silence du couloir. « Monsieur Mercier, police. Ouvrez ! ». Les gestes de l'incriminé se suspendirent de surprise. Les flics ? Il n'avait jamais aimé ça... Encore moins maintenant que quelques heures plus tôt, il s'était amusé à frapper sur un gars pour le laisser inconscient dans son appartement de bourge. Dominik ! Quelle balance ! Gaël grimaça, échappant un juron silencieux. Sans plus attendre il attrapa son sac, ouvrit la fenêtre et descendit en trombe les escaliers de secours. Cette fois-ci malheureusement, la fuite ne fut pas aussi simple qu'à l'époque de ses quinze ans. A vingt-deux heures, il était vissé sur cette chaise de commissariat. Face à lui, un petit à l'air malin et au cheveux noir et un plus grand, joufflu, blond et à l'air peu sympathique. De quoi l'accusait-on au juste ? Coups et blessures, vols qualifiés et ... prostitution. Ça l'avait finalement rattrapé. Dominik, quelle hypocrite, quel faux-jeton, quelle enflure !!!
Un procès sur les bras. La condamnation ne s'était pas faite attendre, ne lui avait fait ni chaud ni froid. Coupable. Une peine de prison, quatre ans sans possibilité de liberté conditionnelle et encore moins de remise de peine. S'il n'avait pas commis la plupart des méfaits avoués en ayant moins de dix-huit ans, il aurait certainement écopé de bien plus. Une petite partie de ses pires clients allaient quant à eux, très vite, recevoir la visite de la police pour détournement de mineur. Bien maigre consolation quand on sait que tous ces gens étaient bourrés de fric et n'auraient aucun mal à engager un avocat qui les sortirait de là sans même entacher leur bien jolie réputation. Anna n'aurait même pas eu besoin d'un avocat, c'est pour quoi il ne cita pas son nom. C'était un chieur, mais Anna, au fond, il l'aimait bien.






« En fait les mieux lotis dans les prisons, ce sont les gays. Pour moi c'est relativement tranquille du coup.




Quatre ans, en même temps c'est rien puis d'un autre coté c'est vachement long. Au début, ça va, vous avez de quoi faire. Tenter de s'intégrer, visiter, se bagarrer un peu pour avoir sa petite réputation et pas se faire emmerder, passer votre temps à ce qu'ils osaient appeler une bibliothèque, faire de la muscu avec votre nouvelle bande de copains, emmerder ceux qui veulent se faire passer pour des durs alors qu'il n'en est rien,... oui au début en fait c'est un peu le Club Med quand vous faites une tête de plus que tout le monde. Puis arrive le moment où vous avez fait le tour et où, il faut bien l'avouer, vous vous faites chier comme un rat mort ! Vous devenez comme ceux qui sont là depuis des lustres. Vous regardez les bagarres d'un air indifférent, vous récitez des pages de livres que vous avez lu vingt fois, plus personne ne se soucie de vous,... C'est donc comme ça que les prisons décident de se débarrasser des violeurs, des voleurs, des meurtriers, des pédophiles, en les faisant crever d'ennui. Dans sa petite cellule, Gaël relisait une nouvelle fois un bouquin sur Platon, un type sérieusement dérangé si vous voulez son avis ! Il soupirait toutes les dix minutes et levait les yeux aux moindres pas arrivant dans le couloir en espérant qu'il y aurait enfin un peu d'action. C'était peine perdue, tout était calme. Trop calme, il fini par s'endormir sur son bouquin. Dans ses songes, il se sentit étouffé. Comme si on lui plaquait un oreiller sur la figure et qu'un gros costaud s'était assis sur son thorax. Il tremblait comme une feuille et c'est en sursaut qu'il se réveilla. Juste une angoisse, un cauchemar. Ça lui arrivait souvent ces derniers temps. Comme ça lui était arrivé tant de fois lorsqu'il était à l'orphelinat. Il devait être claustro. Enfermé, il devenait fou. Aujourd'hui, il n'était plus qu'à deux ou trois mois des trois ans d'enfermement. Il lui restait donc un peu plus d'un an à tenir, soit relativement rien. Il ne s'était jamais trouvé impatient, mais lorsque deux lurons lui parlèrent d'une histoire d'évasion il se montra très intéressé. Par chance les deux compères étaient loin d'être des lumières, le plan était foireux. Et Gaël savait pertinemment de quoi il parlait quand il s'agissait de s'échapper d'un endroit. Néanmoins, en discutant avec les deux malfrats, il apprit pas mal de choses intéressantes pour mijoter son propre plan d'évasion. Encore une fois c'était quelques chose qui allait lui demander d'être prêt, rapide, discret. Enfin, plus ou moins. La première étape étant de faire capoter la sortie de ces deux camarades et, s'il haïssait cela par dessus, tout il dut, pour se faire, jouer à la balance. On avait mobilisé le minimum d'homme pour remettre la main sur les deux débiles avant qu'il n'arrivent à sortir de l'enceinte, la rumeur s'était occupé du reste. Il suffisait qu'un cocos tente de se faire la malle pour que les autres prisonniers déclenchant l'émeute, une baston générale. C'était quelque chose à quoi Gaël n'avait assisté qu'une seule fois sur ces trois dernières années. Les détenus avait beau être de vieilles crapules, ils n'en étaient pas moins solidaire entre eux. Peut être croyaient-ils que si l'un "des leur" arrivait à sortir en partie "grâce" à eux, il trouverait ensuite un moyen de venir les chercher. On a dit que les détenus étaient solidaires, pas futés.

S'il avait réussit à s'évader, la joie de la liberté fut de courte durée. En moins de quelques jours il avait prit le bateau pour l'Angleterre pour directement sauté dans un avion en direction de l'Amérique Centrale. Débarqué à Mexico, il aurait pu se fondre dans la masse. S'il avait parlé l'espagnol et le teint basané. Pas de chance il était blanc comme un cachet d'aspirine, avait de grands yeux bleus et haïssait l'espagnole du plus profond de lui, depuis que sa prof à l'école lui avait fait des reproches sur son manque de ponctualité en fait. Quelle mégère ! Il avait suffit d'un marchand trop vigilant pour qu'il se retrouve dans un commissariat mexicain avec trois moustachu sur le dos en train de l'engueuler en espagnol. Il y pigeait rien, l'avaient-ils ne serait-ce que remarqué ? Ils n'étaient pas très fort en anglais ,mais Gaël avait compris l'essentiel. Pour des questions de paperasse, il allait devoir patienter un peu dans une prison mexicaine avant d'être rapatrié chez lui à la demande de la République Fédérale d'Allemagne. Misérable échec donc...






« Poings et pieds liés, je suis né pour être emprisonné. »



Le noir l'entoure, il fait chaud mais des sueurs froides lui parcourent le corps. Son sang semble se ruer vers ses tempes comme si c'était par là qu'il pouvait s'échapper. Ses oreilles sifflent, ce son strident fait exploser ses neurones les uns après les autres. Il grimace, gigote, mais rien ne s'arrête. Il finit soudain par ouvrir les yeux. Tout est flou, mais le cri aigu à ses oreilles s'est tu. Il n'arrivait pas à aligner ses pensées, massant doucement son visage. Il se releva, lentement. Dans son mouvement il fut comme prit d'une horrible nausée et se résigna à se recoucher. Il n'était pas chez lui. Son matelas à lui, était dur et inconfortable et son petit deux pièce sentait constamment la clope. Le bruit de la rue lui venait comme s'il était couché en plein milieu. Ici, pas un bruit, ça sentait presque bon et les draps de soie lui caressaient la peau avec légèreté. Toujours allongé, Gaël fit le tour de la pièce des yeux. Tout était bien trop beau et luxueux pour qu'il connaisse l'endroit. Où était-il donc ? Et puis, qu'avait-il fait ? Comment était-il arrivé ici ? Le jeune homme se plongeât dans ses souvenirs... il avait l'impression qu'on lui avait enlever une partie du cerveau. Rien ne lui revenait ou ce qui passait par bribes dans son esprit, était flou. Et ce mal de crâne terrible ! Il avait l'impression qu'on avait utilisé sa tête comme ballon de foot. Tellement, qu'il n'aurait pas été surpris de trouver des coquards sur son joli minois en se regardant dans la vitre de la garde robe face à lui. Rien. Il avait encore du abuser sur l'absynthe, il fallait sérieusement qu'il arrête. Et qu'il s'en aille aussi. Son cœur avait depuis longtemps retrouvé ses battements naturels, c'est à dire proche de zéro, mais il devait avouer n'être pas très à l'aise. L'endroit, pour une raison qu'il n'expliquait pas, lui filait la chaire de poule. Peut être était-ce également parce qu'il n'était vêtu que d'un caleçon. Le détail l'intrigua un instant. Quel mec déchiré trouvait le courage de se déshabiller avant de tomber raide ? Un détail, il l'oublia d'un vif hochement de tête. Comment s'était-il retrouvé à moitié nu n'était pas la bonne question, la bonne étant : où étaient ses habits maintenant ? Il avait beau tourner la tête dans tous les sens, tout était parfaitement rangé dans la pièce, aucun vêtements ne trainait. Sans plus de réflexion, il ouvrit la superbe garde-robe de la pièce. Tout y était. Pas seulement les vêtements qu'il pensait porter la veille, mais tout ceux qu'il possédait également. Le nœud qu'il avait au creux de l'estomac se resserra un peu plus. Qu'est ce que c'était pour un bordel ? Il n'aimait pas beaucoup cette plaisanterie ! Des tas de questions se pressait de nouveau à l'entrée de son cerveau, une le taraudant particulièrement. Quel heure était-il, quel jour ? Automatiquement il regarda son poignet, mais sa montre avait disparu. Gaël grogna de mécontentement. Il valait mieux pour l'auteur de cette blague que le jeune allemand ne mette pas la main sur lui. D'un geste vif, il tira les rideaux, mais tout ce qu'il trouva derrière fut un mur. Une fois de plus un frisson le parcouru. A quoi cela servait-il de mettre des fenêtres si juste derrière il n'y avait que de la pierre ? Soit, ce n'était pas comme ça qu'il connaitrait l'heure. Il se détourna rapidement et enfila une tenue au hasard. Il n'aurait peut être pas apprit l'heure, mais s'il avait observé ce mur d'un peu plus près il aurait déjà eut une petite idée de l'endroit où il venait de tomber. A même la pierre, des gens avaient gratté, dessiné au bic ou au marqueur. Ce qu'on pouvait y lire et y voir était effrayant, mais ça Gaël ne le remarquera pas avant sa prochaine venue dans ce qui allait être sa chambre désormais.





Tell Me Your Little Secret…




Il avait seize mois quand ses parents sont morts dans un accident de voiture. Dans le véhicule, son grand frère et lui même. Il est le seul à avoir survécu.

A l'âge de sept ans il fut transporté d'urgence à l'hôpital. II s'est écroulé après s'être laissé mourir de faim pendant près de deux semaines. Les pions de l'orphelinat, qui jusque là avaient fait semblant de ne rien voir, le soumirent à une sorte d'interrogatoire à peine fut-il remis. Ça avait été barbare. Plutôt que tenter de le réconforter, de l'aider on l'avait enfoncé, corrigé comme une vraie merde. Il fut reconduis à l'hôpital quelques semaines plus tard où les médecins découvrirent non sans cris, injures et pleurs que « le gamin a été violé». Gaël ne balança aucun nom et l'auteur ne fut pas appréhender mais stoppa toutes "activités". Petit il avait réussit à enfuir ça bien loin en lui, mais depuis quelques années, il se réveillait de temps en temps en sursaut.

Son pouls avoisine constamment le zéro. Ce n'est ni quelqu'un d'anxieux, ni quelqu'un de peureux. En plus de ça il n'a que peu d'estime pour sa vie et aucune pour celle des autres. On peut donc croire qu'il n'a réellement peur de rien, pourtant une chose lui fait particulièrement peur: les profondeurs.


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gaël • yes, i'm a motherfucker. yours was so hot.

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